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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 23:32

Neen aan de ontwijding van de Sint-Katelijnekerk: teken de petitie.V

Ondanks de beslissing genomen door het Vicariaat Brussel ( Aartsbisdom), de Sint- Katelijnekerk te sluiten, zetten wij onze acties verder om een nieuwe spirituele toekomst te bezorgen aan onze kerk. Het dossier is niet gesloten....integendeel!

Wij wensen u allen in beweging te brengen om dit waar te maken.

Sluit u aan bij ‘De Vrienden van Sint-Katelijne’ door uw gegevens per email door te sturen naar eglisesaintecatherinebruxelles@gmail.com

Verspreid de boodschap, sensibiliseer je omgeving:

de petitie is nog altijd aan de orde

Dank u voor uw inzet

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 Teken de petitie

Aantal handtekeningen op 24 januari 2012:

Een totaal van 7759 handtekeningen ( 5272 online en 2487 schriftelijk)

 

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 22:23

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Sous la plume d'Anne Gilain un article intérressant publié dans le Journal VLAN-Bruxelles du  9 janvier 2012

 

>>> lire l'article

 

Eglises désacralisées: guerre des religions ou les marchands au temple?

Héritage culturel et religieux des Bruxellois, les églises sont nombreuses dans la Capitale. Elles ne font guère le plein, c’est certain; leur fréquentation est en baisse depuis des dizaines d’années. Mais le patrimoine existe, et son entretien, forcément, coûte. La question de sa reconversion se pose. Sainte-Catherine a fermé ses portes le 31 décembre. Définitivement.

Le débat n’est pas neuf, il est seulement plus tumultueux depuis quelque temps. Parmi les invités de l’émission «Et Dieu dans tout ça?» (Rtbf), en décembre dernier, le Doyen de Bruxelles, Claude Castiau, a indiqué la position officielle des autorités ecclésiastiques:  le civisme fiscal.  Ce sont tous les contribuables, athées compris, qui supportent les frais des bâtiments chrétiens, alors que les lieux de culte, pour les autres religions reconnues, manquent. En clair, les églises, subsidiées par les impôts, se vident alors les mosquées se remplissent. Et se développeront toujours plus. Selon Félice Basseto, sociologue UCL, les musulmans bruxellois représentent  en effet un quart de la population de la capitale. Pour le Doyen, cette situation injuste risque dans le futur d’engendrer «des réactions frustrées, voire fanatiques». Sans parler des Maisons du Peuple, éternelle parentes pauvres, comme le rappelait  Freddy Thielemans, (PS).

Il faut donc que les églises s’adaptent à la réalité, s’ouvrent, se transforment. Pour le bourgmestre de Bruxelles-Ville, leur réorganisation en plates-formes multicultuelles, en  lieux ouverts aux autres cultes, poserait cependant problème, ne fût-ce qu’au point de vue des représentations iconographiques: les cathos adorent, les protestant pas, les israélites encore moins, alors que les  musulmans, en matière d’image, sont «les plus rabiques». Il faut trouver autre chose.

Et Sainte-Catherine, dans tout ça?
Autre chose, donc. Comme une halle aux fruits et légumes dans Sainte-Catherine. Un marché couvert à la française, au cœur de la Capitale, dans un site bruxellois emblématique et touristique, c’est tentant. Même si le quartier Vismet-Dansaert est malheureusement déjà fort congestionné. «Il est essentiel de conserver le patrimoine d’un passé même abandonné», poursuivait le bourgmestre. Ce marché couvert lui rendrait sa gloire et sa convivialité d’origine puisque, à d’autres époques, les marchands se retrouvaient déjà dans les églises pour y réaliser leurs affaires, et il y rassemblerait du monde. Une chapelle pourrait même y être conservée. C’est ça, ou à terme, «au pire», la démolition. Les derniers jours de décembre, de nombreux visiteurs sont venus jeter un dernier regard, prendre une dernière photo du lieu où ils s’étaient mariés, où l’enterrement de leurs parents avait été célébré, où leurs enfants ont été baptisés. Cette année, ou il y a 60, 70, 80 ans…

Un élément de l’histoire actuelle de Bruxelles
Construite dans la deuxième partie du XIXe siècle sur les plans de Joseph Poelaert, l’église remplace un bâtiment du XIVe siècle, dont il ne reste, au bord de la place, que le clocher baroque; et qui remplaçait déjà une chapelle du XIIe siècle. D’architecture «moindre», au goût du bourgmestre, «et à deux pas de la très belle église du Béguinage», Sainte-Catherine manquerait de paroissiens réguliers «alors que le Béguinage pleure pour en avoir». Certes. Une centaine de chrétiens lors des offices, 350 orthodoxes roumains, en moyenne: la communauté existe. Sans compter les passants qui s’y arrêtent, nombreux, en journée: touristes, Bruxellois, Belges. Le temps d’une pause, ou d’une visite. «Le style de fréquentation des lieux a changé,  mais ils restent fréquentés», confirme Pierre Hargot, «citoyen et chrétien» qui, avec d’autres, a lancé l’association les Amis de Sainte-Catherine lors de l’annonce de la désacralisation de l’église.

Un simple troc commercial?
Les autorités ecclésiastiques ont décidé de remembrer les églises. Sainte-Catherine a donc fermé ses portes le 31 décembre – dans le secret et la précipitation pour  les opposants. La halle, si halle il y a un jour – et à quel prix? – ne devrait pourtant pas voir le jour avant plusieurs années. «Le processus irréversible est engagé», soulignait le Doyen Castiau. Il n’est dès lors pas question de laisser planer la moindre incertitude. Les paroissiens sont priés de se recentrer sur les Riches Claires (et non le Béguinage…). Les Riches Claires  - 350 m2 - rénovées entièrement par la Ville en échange de bâtiments paroissiaux dans lesquels seront construits des logements sociaux. Imparable. D’autant que ces Riches Claires, déficitaires, selon Yvan Nobels, président de la fabrique d’église de Sainte-Catherine, présentent un grand découvert avec la Ville. «Alors que notre église ne lui coûte rien». Mais elle est située dans un site stratégique: il vaut son pesant d’or. Et son poids en image politique et sociale. 350 m2 - les Riches Claires, déficitaires, pour une paroisse remembrée – contre 1.500 à 2.000 m2: Sainte-Catherine. La mariée est  belle.

Une alternative aux oubliettes
Personne ne conteste que la taille de l’église soit totalement inadaptée à la réalité. La fabrique d’église, qui gère l’aspect matériel du fonctionnement de l’église, menait d’ailleurs un travail de fond depuis 4 ans, pour construire un projet de réaffectation viable. «Trois travées auraient été conservées pour les cultes», explique Yvan Nobels. «C’était bien assez. Le reste aurait été démoli pour faire place à du logement, de l’action sociale et une grande salle multiculturelle, pour des mariages, des expositions…». Mais en 3 mois, sans concertation avec le terrain, tout était plié et balayé entre la Ville et les autorités ecclésiastiques bruxelloises. «Autoritarisme, manque d’information, de concertation et de transparence». «Pourquoi fermer le 31 décembre, alors que les orthodoxes, résidents de l’église, célèbrent leurs fêtes jusqu’au 7 janvier!» Sans relogement, elles se pousuivent en plein air, sous les échafaudages.

40 églises se cherchent une nouvelle vocation
Et des investisseurs,  malgré la crise. Ils ne se pressent pas au portillon. La désacralisation partielle de l’église de la Sainte-Famille d’Helmet, à Schaerbeek, n’a fait l’objet d’aucune levée de boucliers. Une partie du bâtiment sera réservée au culte, pour 250 personnes, tandis que la plus grande partie de l’espace devrait – idéalement – être transformée en halle commerciale et évènementielle.
Reconversion aussi pour l’église Saint-Hubert, à Watermael-Boitsfort, immense, et récente, mais non classée. C’est donc à la commune qu’il incombe de restaurer le plus haut clocher bruxellois. Hors de prix. L’édifice se partagera entre culte et logements privés, dans ce clocher et la nef. L’ancienne église de Gésu, à Saint-Josse, sera quant à elle intégrée dans le futur complexe hôtelier de luxe qui devrait être construit à la place de l’ancien couvent jésuite. Elle deviendrait un lieu culturel, complémentaire du Botanique voisin. D’après les Amis de Sainte-Catherine, 40 églises bruxelloises seraient dans le collimateur. Comme le Béguinage, l’église Saint-François-Xavier à Anderlecht ou Saint-Albert et Sainte-Thérèse à Schaerbeek

Ça coûte. Mais qui paie?
Le contribuable, principalement. L’impact financier des églises est différent suivant qu’elles sont classées ou non. Classées, leur rénovation éventuelle est financée à 80% par la Région et 20% par les communes. Beliris, (Etat-Région), l’institution qui subsidie l’image et le rôle de Bruxelles en tant que capitale, peut prendre à sa charge la restauration de bâtiments emblématiques: église Saint-Boniface à Ixelles (2,5 millions euros), église Saint-Jean-Baptiste à Molenbeek (1,7 million), basilique de Koekelberg (1 million), église Notre-Dame de Laeken (6 millions). Les communes interviennent également pour soutenir le fonctionnement des églises situées sur leur territoire, quand la fabrique d’église n’arrive pas à présenter un budget en équilibre. Cela n’est pas le cas à Sainte-Catherine, dont le budget présente un excédent de 20.000 €. «Le subside de fonctionnement alloué par la Ville aux églises est de 155.000 € sur un budget ordinaire 2011 de 657,5 millions», précise Pierre Hargot. «Cela représente..?0,02%».

Anne GILAIN

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 18:29

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Watermael-Boitsfort

 

Saint Hubert :le culte et du logement


 

 

 Alors que les Amis de Sainte­ Catherine menaient encore tam­bour battant leur combat pour tenter de maintenir l’église du "Vismet" dans la seule orbite cultuelle, le dossier de l’église Saint­ Hubert de Boitsfort progressait sérieusement. En effet, par une lettre du 26 décembre dernier, l’ar­chevêque André­ Joseph Léonard marquait son accord pour une désacralisation de la nef de ce lieu de culte qui sera transformé en logements à côté d’un lieu pour le culte maintenu dans l’abside et dans la croisée du transept.

 

 

 

C’est le coût trop élevé de la rénovation pour la maintenir telle quelle qui avait incité voici plusieurs années la commune de Watermael­Boitsfort à ne plus vouloir destiner l’église Saint­ Hu­bert, par ailleurs une propriété communale au seul culte catholique. Une somme de 438 500 euros avait déjà été engagée pour la restauration de la tour mais c’est 5 077 976 euros qu’il aurait finalement dû y investir. Sans surprise, les besoins pastoraux de l’Unité pastorale des Cerisiers ne requéraient plus un lieu de culte aussi vaste. Par ailleurs, la commune voulait maintenir la tour et le clocher, véritable repère patrimonial et repère tout court dans le paysage boitsfortois sinon bruxellois. C’est pourquoi la bourgmestre Martine Payfa et les échevins des Cultes et des Travaux publics, respectivement José Stienlet et Anne Depuydt avaient entamé voici trois ans un dialogue avec la Fabrique d’église et le vicariat de Bruxelles.

Cette réflexion commune a permis de préciser la faisabilité et les modalités re­ latives à une diminution du lieu cultuel dans le respect de la vie paroissiale lo­cale. Le 27 septembre dernier, le conseil de Fabrique avait donné son accord de principe pour sauvegarder le lieu de culte dans l’abside et la croisée du tran­sept tout en transformant le reste du bâtiment en logements. La superficie totale de la partie réaffectée est de plus ou moins 4 000 m².

Après l’accord du conseil communal le 18 octobre 2011, l’archevêque a lui aussi donné son aval pour envisager un décret de désacralisation de la nef de l’église actuelle, conformément au canon 1222 du code de droit canonique et cela après avoir entendu les conseils presbytéraux francophones et néerlan­dophones de Bruxelles. La commune de Watermael­ Boitsfort va dès lors pouvoir commencer l’instruction du projet avec la Région concernant les procédures de marché et les procédures urbanistiques (changement d’affectation du lieu, appel à projet, architecture,…). Et finalement de vendre l’espace désacra­lisé tout en conservant une maîtrise quant au projet architectural.

Christian Laporte

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 18:20
Saint-Hubert désacralisée

(19/01/2012)

  

L’église sera en partie transformée en logement. Mgr Léonard a marqué son accord

WATERMAEL-BOITSFORT

 

C’est une première en Belgique, l’église Saint-Hubert sera en partie désacralisée pour être transformée en une trentaine de logements privés. Voici trois ans que la commune, propriétaire de l’édifice, se demande comment elle va bien pouvoir se débarrasser d’un bâtiment peu fréquenté et qui lui coûte cher.

En effet, d’importants travaux de remise en état sont nécessaires pour réhabiliter le lieu. Alors que 440.000 € ont déjà été alloués à sa réfection, on est encore loin du compte… Après estimation, il faudrait encore plus d’un million pour retaper le clocher haut de 85 mètres - l’un des plus haut de la Région - ainsi que 3,5 millions pour le reste de l’édifice. Des montants qui grugeraient totalement le budget du village.

 

D’où l’idée de désacraliser une partie de l’église pour en faire des logements de standing. Un projet qui peut désormais réellement démarrer puisque la commune a récemment reçu un avis positif de l’archevêché. “Monseigneur André-Joseph Léonard marque son accord pour envisager un décret de désacralisation de la nef de l’église actuelle” , fait valoir Martine Payfa (FDF), bourgmestre de Watermael-Boitsfort.

 

Ainsi, l’abside et la croisée du transfert resteront un endroit où des messes seront célébrées. “Tout le reste du bâtiment sera transformé en logements” , ajoute le maïeur. Soit une superficie de +/- 4.000 m2. De quoi permettre à un promoteur de racheter le volume pour y installer de 25 à 30 entités. Mais pas n’importe comment : “Le projet devra être respectueux. Pas question de toucher au clocher, qui est un point de repère important dans le paysage boitsfortois”.

 

Maintenant que la désacralisation partielle a été acceptée, ce projet ambitieux peut être initié. Mais tout reste à faire. “Ce courrier nous permet, dès lors, de commencer l’instruction de ce projet avec les instances de tutelle (la Région) concernant les procédures de marché et les procédures urbanistiques (changement d’affectation du lieu, appel à projets, architecture, etc.)”, conclut Martine Payfa.


Nathan Gonze

© La Dernière Heure 2012

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 16:43

 

publié sur le site www.catho.be

 

Les musulmans contre la désacralisation des églises

 

A Duisbourg, en , 3 églises sont menacées de fermeture d’ici la fin du mois de janvier. La communauté musulmane de la ville a assuré son soutien aux catholiques, rapporte le quotidien chrétien La Croix.

 

En automne dernier, l’évêque d’Essen recevait une lettre de Mohamed Al, président de la mosquée Merkez, à propos des 3 églises de Duisbourg, menacée de fermeture. Il déclarait, au nom de la communauté musulmane : « Nous avons fait état de notre longue collaboration avec les paroisses de la ville et souligné l’importance des églises dans la région. Pour nous, l’avenir des églises ne doit pas être considéré uniquement d’un point de vue financier, mais aussi dans une perspective culturelle et sociale, pour le bien du dialogue interconfessionnel et culturel ».

 

Monseigneur Franz-Josef Overbeck lui a répondu que la décision concernant le sort des églises n’avait pas encore été prise. Il a souligné toutefois que la fréquentation des églises subit une érosion et qu’il est difficile de trouver des bienfaiteurs financiers. L’église Saint-Pierre-et-Paul de Duisbourg-Marxloh, est la première des trois églises qui pourraient être fermées. La décision du diocèse est attendue d’ici à la fin du mois de janvier.

 

Depuis la fondation de la mosquée Merkez en 1984, les communautés musulmanes et catholiques de Duisbourg entretiennent des liens étroits, à travers de nombreux événements communs : prières, actions sociales, fête de la moisson… En 2008, la communauté catholique s’était mobilisée pour encourager les fidèles à accepter la construction d’une mosquée, la plus grande d’Allemagne.

 

Lacroix/A.L

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 16:30

Agence de presse internationale catholique (Suisse Romande) - apic@kipa-apic.ch - 10 janvier 2012

 

Belgique: L’évêque auxiliaire de Bruxelles face à la problématique des églises qui ferment

40 églises menacées de fermeture sur le territoire bruxellois   
Bruxelles, 10 janvier 2012 (Apic) L’église Sainte-Catherine, située au cœur de la capitale belge, accueillait dimanche 8 janvier la toute dernière messe célébrée dans ce lieu de culte catholique qui sera désacralisé, faute de fréquentation suffisante. Cet édifice néogothique protégé va sans doute être transformée en marché couvert.

 

La Ville de Bruxelles envisage en effet de le transformer en marché aux fruits et légumes, au grand dam des fidèles, qui se sont constitués en une association appelée "Les Amis de Sainte-Catherine". Cette association, qui regroupe des chrétiens bruxellois, espère conserver le côté spirituel de l’église. Sa pétition en ligne et sur papier comptait déjà dimanche dernier près de 8’000 signatures.

   Sur le site internet de la Radio-télévision belge de la Communauté française (RTBF) www.rtbf.be, Pierre Argaut, membre des "Amis de Sainte-Catherine", affirme qu’au-delà du cas de Sainte-Catherine, la problématique de la fréquentation touche bon nombre d’autres églises bruxelloises, qui vont être désacralisées.

   ’’40 églises sur 110 seraient concernées. Quelles sont les églises concernées exactement, je ne le sais pas encore, affirme Pierre Argaut. Par rapport au manque de fidèles dans les églises, je pense qu’il ne faut pas se mettre la tête dans le sable. Il est là et c’est – à mon sens – aussi la responsabilité des fidèles de faire en sorte d’animer les églises, de les ouvrir. La question doit être posée. Il faut qu’il y ait débat. C’est là notre principale critique quant à la procédure de désacralisation engagée vis-à-vis de Sainte-Catherine’’.

Pour Mgr Kockerols, la désacralisation des églises est toujours source d’émotions

La désacralisation des églises est un sujet d’actualité qui attise les passions, comme c’est le cas dans la capitale belge à propos de l’église Sainte-Catherine. Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, souligne que ce n’est pas de gaieté de cœur qu’il faut fermer des lieux de cultes. ’’Nous devons être proactifs si nous voulons éviter qu’on nous impose des solutions inadéquates. La question fondamentale porte sur la vision d’Eglise que nous voulons avoir’’, affirme-t-il dans un propos rapporté par catho.be, le site de l’Eglise catholique en Belgique.

   Même si on voyait se profiler cette problématique depuis des années, la désacralisation d’églises est une question neuve pour tous les acteurs concernés, souligne Mgr Jean Kockerols, qui évoque d’emblée la souffrance qu’elle engendre non seulement pour les paroissiens confrontés à la fermeture totale ou partielle de leur lieux de culte, mais aussi pour les autorités de l’Eglise, qu’on oublie parfois.

Une civilisation où l’Eglise n’a plus une place dominante

’’Pourquoi doit-on en arriver à fermer des églises ? On a évoqué la baisse de la pratique religieuse. C’est un argument, mais il n’est ni primordial, ni unique. Dans ce dossier, chaque cas est particulier et il est donc impossible de mettre en place des solutions ‘standardisées’’’, relève-t-il. Mgr Kockerols rappelle qu’une des causes qui sous-tend la désacralisation vient de ce que nous vivons dans une civilisation où l’Eglise n’a plus une place dominante. Par ailleurs, le patrimoine immobilier religieux a été pensé dans une autre ère. La fusion des communes dans les années 70 explique aussi que certaines entités possèdent plusieurs églises sur leur territoire. C’est un fait de société, mais qui ne doit pas occulter le fait que ces églises ne sont pour autant devenues inutiles’’.

   Ces églises ’’constituent toujours des lieux symboliques forts qui doivent être préservés’’, souligne l’évêque auxiliaire, ajoutant que la question fondamentale est d’avoir une vision d’Eglise. ’’Que veut-on vivre en Eglise ?’’, s’interroge Mgr Kockerols, amorçant une ébauche de réponse en précisant que les communautés doivent être signifiantes et porter un projet. ’’Notre souci pastoral est d’avoir un lien fort, permettant de maintenir un lieu symbolique au cœur de la cité à conjuguer avec un souci de projet d’Eglise’’.

Garder un côté émotionnel fort

Pour l’évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, la question est avant tout pastorale et il n’existe pas de solution unique. ’’On peut dégager quelques grands principes de discernement, mais dans les faits cela restera toujours une solution spécifique. A titre personnel, je plaide pour la conservation d’un lieu symbolique fort avec, quand c’est possible, le maintien d’un lieu de prière, c’est-à-dire une désacralisation partielle. A défaut, nous optons pour une affectation profane qui ne soit pas inconvenante’’, ce qui nécessite un dialogue avec les pouvoirs publics. ’’Attendre en pensant que l’on reviendra à une situation qu’on a connue dans le passé, c’est manquer de réalisme !’’

   L’option prise de réaffecter l’église Sainte-Catherine, au centre de Bruxelles, en marché couvert de fruits et légumes a été réfléchie, souligne Mgr Kockerols. "Il est vrai qu’elle est, pour l’Eglise, difficile, délicate et ne se fait pas sans peine. Elle implique le maintien sur place d’un lieu de culte, certes plus modeste, mais permettant aux passants de se recueillir et d’y trouver un aire de repos, de silence et de ressourcement. L’avenir de Sainte-Catherine s’intègre dans une réflexion globale pour l’ensemble des églises du Centre Ville". (apic/catho.be/rtbf/be)

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 17:09

 rtbfinfo

 

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Ce dimanche, les fidèles ont assisté à la toute dernière messe célébrée en l’église Sainte-Catherine. Une église qui sera désacralisée et sans doute transformée en marché couvert, faute de fréquentation suffisante. La communauté catholique déménagera à l’église des Riches Claires. Pour les orthodoxes, par contre, pas encore de solution en vue.

 

Une dernière messe un peu particulière ce dimanche matin pour la centaine de fidèles présents. L'église qu'ils fréquentent depuis l'an 2000 va fermer et normalement être désacralisée. Une désacralisation inacceptable, juge Sorin Zaiens (membre de la chorale) : ''On nous inflige une grande punition. Cela fera beaucoup de malheureux. On touche là à quelque chose de sacré.''

Aucune décision ferme n'a encore été prise pour la nouvelle affectation de l'église. Les autorités bruxelloises parlent de marché couvert mais les amis de Sainte-Catherine, qui regroupe des chrétiens bruxellois, espèrent conserver le côté spirituel de l'église. Pierre Argaut : ''Il y a encore des négociations qui doivent s’ouvrir entre la fabrique d’églises et la Ville de Bruxelles. Les amis de Sainte-Catherine veulent proposer un projet alternatif. C’est un lieu de rencontres, au niveau spirituel. On peut donc le partager entre chrétiens. On doit aussi organiser un projet culturel, un projet d’animation.''

 

Pour le moment, l'avenir est encore flou. La transformation prendra au moins 5 ans, selon les autorités bruxelloises.

 

Les Catholiques de l’église Sainte-Catherine suivront désormais la messe à l'église des Riches Claires ; la communauté orthodoxe, par contre, est toujours à la recherche d'un lieu.

 

40 églises également menacées de fermeture

 

Au-delà du cas de Sainte-Catherine, la problématique de la fréquentation touche bon nombre d’églises bruxelloises. Avec, à la clé, la menace d’une désacralisation. 40 d’entre elles devraient ainsi subir le même sort sur le territoire bruxellois, nous apprend Pierre Argaut (membre des amis de Sainte-Catherine) : ''40 églises sur 110 seraient concernées. Quelles sont les églises concernées exactement, je ne le sais pas encore (…) Par rapport au manque de fidèles dans les églises, je pense qu’il ne faut pas se mettre la tête dans le sable.  Il est là et c’est – à mon sens – aussi la responsabilité des fidèles de faire en sorte d’animer les églises, de les ouvrir. La question doit être posée. Il faut qu’il y ait débat. C’est là notre principale critique quant à la procédure de désacralisation engagée vis-à-vis de Sainte-Catherine.''

 

Geoffroy Fabré

 

>>> Sur RTBF La Première le 8 janvier 2012 à 13 h

 

 

 

 

>>> Sur VIVACITE Bruxelles le 9 janvier 2012 à 6 h 30

 

 


>>> Sur VIVACITE Bruxelles le janvier 2012 à 7 h 30

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 17:07
Pour Mgr Kockerols, la désacralisation des églises est toujours source d’émotions

La désacralisation des églises est un sujet d’actualité qui attise les passions, comme ce fut le cas récemment dans la capitale à propos de l’église Sainte-Catherine. Pour Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de Bruxelles,  ce n’est pas de gaité de cœur qu’il faille fermer des lieux de cultes. « Nous devons être proactifs si nous voulons éviter qu’on nous impose des solutions inadéquates. La question fondamentale porte sur la vision d’Eglise que nous voulons avoir », affirme-t-il.

Même si on voyait se profiler cette problématique depuis des années, la désacralisation d’églises est une question neuve pour tous les acteurs concernés souligne Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, qui évoque d’emblée la souffrance qu’elle engendre non seulement pour les paroissiens confrontés à la fermeture totale ou partielle de leur lieux de culte, mais aussi pour les autorités de l’église, qu’on oublie parfois.

Pourquoi doit-on en arriver à fermer des églises ? On a évoqué la baisse de la pratique religieuse. C’est un argument, mais il n’est ni primordial, ni unique. Dans ce dossier, chaque cas est particulier et il est donc impossible de mettre en place des solutions « standardisées ». Mgr Kockerols rappelle qu’une des causes qui sous-tend la désacralisation vient de ce que nous vivons dans une civilisation où l’Eglise n’a plus une place dominante. Par ailleurs, le patrimoine immobilier religieux a été pensé dans une autre ère. La fusion des communes dans les années 70 explique aussi que certaines entités possèdent plusieurs églises sur leur territoire. C’est un fait de société, mais qui ne doit pas occulter le fait que ces églises ne sont pour autant devenues inutiles. « Elles constituent toujours des lieux symboliques forts qui doivent être préservés », souligne l’évêque auxiliaire, ajoutant que la question fondamentale est d’avoir une vision d’Eglise. « Que veut-on vivre en Eglise ? » s’interroge Mgr Kockerols, amorçant une ébauche de réponse en précisant que les communautés doivent être signifiantes et porter un projet. « Notre souci pastoral est d’avoir un lien fort, permettant de maintenir un lieu symbolique au cœur de la cité à conjuguer avec un souci de projet d’Eglise ».

Un côté émotionnel fort

Pour l’évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, la question est avant tout pastorale et il n’existe pas de solution unique. « On peut dégager quelques grands principes de discernement, mais dans les faits cela restera toujours une solution spécifique. A titre personnel, je plaide pour la conservation d’un  lieu symbolique fort avec, quand c’est possible, le maintien d’un lieu de prière, c’est-à-dire une désacralisation partielle. A défaut, nous optons pour une affectation profane qui  ne soit pas inconvenante ». Ce qui nécessite donc un dialogue avec les pouvoirs publics pour avancer dans les dossiers. « L’Eglise doit être proactive et faire des propositions. Ce dialogue doit se faire avec les autorités publiques qui ont des attentes et des idées. Une stratégie réactive est perdante. Attendre en pensant que l’on reviendra à une situation qu’on a connue dans le passé, c’est manquer de réalisme ».

Pour Mgr Kockerols, la désacralisation est une affaire douloureuse pour tous ; paroissiens et autorités de l’Eglise. « Dans ces dossiers, il y a aura toujours des conflits car ils comportent un aspect émotionnel fort. Il y a des souvenirs liés à l’église, des gens qui ont consacré du temps comme bénévole au service du culte, des donateurs qui ont contribué à l’entretien, etc. Ce n’est pas facile et il faut donc privilégier le dialogue avec tous ceux qui sont concernés en laissant du temps pour permettre de décanter les choses », conclut l’évêque auxiliaire de Bruxelles.
JJD

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 13:49
A LA SOURCE      
Diffusé le 05/01/2012 / Durée 26 mn

En ce début d'année, tous les indicateurs économiques sont au rouge, en France. Et pourtant, il y a des raisons d'espérer. Décryptage avec Jérôme Vignon, président des semaines sociales de France et Aymeric Pourbaix, directeur de la rédaction de Famille Chrétienne. Au sommaire également : le Noël des coptes d'Egypte, l'avenir des églises de Bruxelles, les 600 ans de la naissance de Jeanne D'Arc...

 
KTOTV - Télévision catholique sur www.ktotv.com
ou sur BELGACOM TV  - code 299
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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 15:46

logoLaLibre

 

 

Publié dans LA LIBRE du 6 janvier 2012

 

L’évêque de Bruxelles, Mgr Jean Kockerols, confirme que les orthodoxes roumains pourront fêter Noël dans leur église actuelle.

 

 

Dans leur argumentaire pour maintenir l’église du “Vismet” en tant que lieu de culte à part entière, les Amis de

Sainte Catherine avaient aussi insisté sur la dimension oecuménique de l’église, rappelant àmoult reprises lors du lancement de leur pétition et au cours de ces derniers jours qu’elle accueillait aussi la paroisse orthodoxe roumaine. Cette dernière étant appelée à fêter la Nativité orthodoxe ce weekend risquait d’être privée de son lieu de culte pour une des plus importantes  fêtes de son calendrier liturgique après la fermeture le 31 décembre

de S

te

Catherine.

Contrairement à ce que d’aucuns avaient avancé, la question n’a – évidemment ! – pas laissé indifférent

l’évêque de Bruxelles, M

gr Jean Kockerols. L’on a en effet appris jeudi que l’évêque de la capitale avait eu depuis plusieurs semaines des contacts étroits avec leMétropolite Joseph, évêque du Patriarcat de l’Eglise orthodoxe de Roumanie, en vue de résoudre les questions liées à l’avenir de la paroisse roumaine de l’Annonciation qui se réunissait donc jusqu’ici à Ste

Catherine. Après concertation entre la hiérarchie orthodoxe et la hiérarchie

catholique, il a été convenu que la Communauté orthodoxe roumaine pourrait encore s’y réunir pour célébrer sa liturgie le samedi 7 et le dimanche 8 janvier, de 11 à 13 h. Dans un communiqué, M

gr Kockerols se réjouit de savoir que cette liturgie sera célébrée en présence de l’évêque auxiliaire du Métropolite Joseph, Mgr Ignace. Mgr

Kockerols confirme aussi que la recherche d’un nouveau lieu de culte où la communauté orthodoxe roumaine pourrait installer son iconostase et dorénavant célébrer sa liturgie, est en bonne voie d’aboutir. Le P. Palade, curé de la

Paroisse roumaine nemanquera pas d’en être averti d’ici peu.

Christian Laporte

 

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